Les prêts douteux s'étant multipliés aux États-Unis, la Banque Royale du Canada (T.RY) rapporte des profits en baisse de 17% à 1,25 G$ au premier trimestre.

Les prêts douteux s'étant multipliés aux États-Unis, la Banque Royale du Canada [[|ticker sym='T.RY'|]] rapporte des profits en baisse de 17% à 1,25 G$ au premier trimestre.

Il s'agit d'un profit de 95 cents par action alors que les analystes prévoyaient 1,09 $ par action avant éléments inhabituels.

Les revenus de RBC étaient en baisse de 1% à 5,6 G$.

Ce premier trimestre a été marqué par une réduction de valeur de 187 M$ après impôts sur la rémunération dans le secteur Marché des capitaux. Aussi, le nombre de prêts bancaires douteux aux États-Unis a fait mal à l'institution bancaire torontoise.

D'ailleurs, la dotation à la provision pour pertes sur créances est passée à 293 M$ au 31 janvier, alors qu'elle était de 263 M$ au 31 octobre.

C'est sans compter l'effet de la forte appréciation du dollar canadien et de la livre sterling.

Le rendement des capitaux propres a diminué de 590 points de base à 21,4% pendant la période de trois mois.

«La quasi-totalité de nos unités opérationnelles au sein de nos quatre secteurs d'exploitation ont affiché un bon rendement ce trimestre et, bien que certaines d'entre elles aient été touchées par les difficiles conditions du marché», affirme Gordon Nixon, PDG de la Banque Royale.

M. Nixon a multiplié les phrases selon lesquelles RBC ne déroge pas de son plan d'affaires.

«Nous nous concentrons sur l'expansion de nos activités à long terme, dit le PDG. L'an dernier, nous avons regroupé l'ensemble de nos activités de gestion de patrimoine dans un secteur distinct, de manière à être mieux positionnés pour assurer la croissance solide de ces activités au Canada et à l'échelle mondiale.»

Au 31 janvier, l'actif de la Banque Royale s'élevait à 632,8 G$, une croissance de 5,4% depuis le 31 octobre.

L'action de RBC a clôturé à 50,12 $ jeudi à la Bourse de Toronto.