Le président américain George W. Bush a exclu jeudi un deuxième plan de relance budgétaire pour soutenir la consommation et défendu une politique du dollar fort, alors même que le billet vert multiplie les plus bas historiques contre l'euro.

Le président américain George W. Bush a exclu jeudi un deuxième plan de relance budgétaire pour soutenir la consommation et défendu une politique du dollar fort, alors même que le billet vert multiplie les plus bas historiques contre l'euro.

«Je sais qu'ici, à Washington, il y a beaucoup de gens qui envisagent un plan de relance numéro deux et toutes ces choses là», a indiqué le président américain, lors d'une conférence de presse.

«Pourquoi ne laissons-nous pas au plan de relance numéro un, qui semblait une bonne idée à l'époque, l'occasion d'entrer en action», a-t-il ajouté.

M. Bush a signé le 13 février la loi sur le plan de relance qui permettra d'injecter 168 G$ en deux ans dans l'économie américaine pour lui éviter d'entrer en récession.

«Nous verrons quels seront les effets de ce plan de relance de la croissance», a-t-il souligné.

M. Bush a reconnu que l'économie américaine ralentissait mais écarté à nouveau l'éventualité d'une récession.

La croissance américaine s'est établie à 0,6% (en rythme annuel) seulement au quatrième trimestre 2007, plombée par la crise de l'immobilier, a indiqué jeudi le département du Commerce qui a laissé inchangée sa précédente estimation.

Ce chiffre traduit une brutale décélération de la première économie mondiale qui était encore sur un rythme de croissance de 4,9% l'an au troisième trimestre.

Par ailleurs, le chef de l'État a répété qu'il soutenait une politique du dollar fort, en dépit de la chute du billet vert face à l'euro.

«Nous croyons dans une politique du dollar fort», a-t-il déclaré.

«Nous pensons -- et je pense -- que notre économie dispose des fondamentaux adéquats pour croître et continuer à croître, de façon plus robuste, avec un peu de chance, qu'elle ne croît aujourd'hui», a-t-il poursuivi.

«Et la valeur du dollar se reflètera dans la capacité de notre économie à croître», a-t-il ajouté.