Æterna a longtemps été une société à deux têtes. Une division, l'ancêtre d'Æterna Zentaris, qui planchait sur des médicaments. Et une autre, qui deviendra plus tard Atrium, qui générait de l'argent en vendant des vitamines, des cosmétiques et des ingrédients chimiques.

Æterna a longtemps été une société à deux têtes. Une division, l'ancêtre d'Æterna Zentaris, qui planchait sur des médicaments. Et une autre, qui deviendra plus tard Atrium, qui générait de l'argent en vendant des vitamines, des cosmétiques et des ingrédients chimiques.

Le modèle a été mis en place pour répondre à l'éternel problème des entreprises de biotechnologie: trouver de l'argent pour financer la recherche de médicaments. À l'époque, les fonds de capital-risque consacrés aux biotechnologies n'existent pas.

«Il fallait du cash, dit Éric Dupont. Et on s'est dit: on va le générer nous-mêmes.» D'où l'idée de se lancer dans des produits moins longs et moins coûteux à développer que les médicaments.

Ce n'est que lorsque les deux divisions ont été bien établies chacune de leur côté que les frères Dupont ont décidé de les faire voler de leurs propres ailes - c'était l'an dernier.

Le modèle, croient les frères Dupont, reste toujours pertinent aujourd'hui.

«Avoir des activités qui rapportent des revenus permet de s'immuniser contre le risque de disparaître, dit Éric Dupont. Je ne parle pas d'aller vendre du bois: il faut que ça reste dans les sciences de la vie. Mais que ce soit des activités de diagnostic, de tests de laboratoire, il est intelligent de combler au moins une partie de ses dépenses de R&D par d'autres activités.»