Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE) a annoncé vendredi un accord de principe pour résoudre la quasi-totalité des contentieux liés à ses anti-inflammatoires Bextra et Celebrex, suspectés d'augmenter les risques d'accidents cardiaques.

Le groupe pharmaceutique américain Pfizer [[|ticker sym='PFE'|]] a annoncé vendredi un accord de principe pour résoudre la quasi-totalité des contentieux liés à ses anti-inflammatoires Bextra et Celebrex, suspectés d'augmenter les risques d'accidents cardiaques.

Ces ententes entraînent un coût de 894 M$ US.

Le Bextra avait été retiré du marché en 2005. Pour le Celebrex, Pfizer précise que l'accord fait suite à plusieurs décisions de justice attestant de l'absence de nocivité de ce médicament lorsqu'il est correctement prescrit.

Mais Pfizer a jugé préférable de mettre fin à de coûteuses procédures judiciaires, par un accord à l'amiable pour indemniser les victimes et rembourser leurs frais judiciaires.

«Nous pensons que mettre cette affaire derrière nous devrait mieux permettre aux médecins de considérer le Celebrex purement sur la base des données cliniques et de la capacité (du médicament) à répondre aux besoins de patients», a déclaré dans un communiqué le directeur médical de Pfizer Joseph Feczko.