Les économistes de la Banque Royale s'attendent à ce que la faiblesse continue de l'économie américaine ralentisse la croissance au Canada cette année.

Les économistes de la Banque Royale s'attendent à ce que la faiblesse continue de l'économie américaine ralentisse la croissance au Canada cette année.

La tourmente dans les marchés financiers et les tendances décevantes des deux derniers trimestres ont motivé RBC à réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour le Canada de 1,4% à 0,9%.

Les Services économiques RBC s'attendent cependant à ce que la croissance du Canada rebondisse légèrement en 2009, au rythme modéré de 1,5%.

Selon le rapport, une des grandes forces de l'économie intérieure du Canada a été la nette augmentation du revenu intérieur brut qui a accompagné l'essor des prix des produits de base au cours de la dernière année.

Parmi les provinces, la Saskatchewan se classera en tête cette année et l'année prochaine au chapitre de la croissance économique, suivie de près par le Manitoba.

Pour ce qui est du Québec, RBC s'attend à une croissance anémique de 0,7% en 2008. L'économie du Québec devrait cependant prendre du mieux l'an prochain pour s'établir à 1,4%.

Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef de la Banque Royale, souligne que la vigueur des dépenses des consommateurs et des gouvernements a permis au Québec de rester à flot jusqu'à présent en 2008.

Ces dépenses ont contrebalancé la faiblesse des exportations nettes, du secteur des produits forestiers et d'une part importante du secteur de la fabrication et de la construction domiciliaire.

L'an prochain, la reprise de la demande aux États-Unis et la dépréciation graduelle du dollar canadien devraient stabiliser les exportations du Québec et alléger le poids qui pèse sur l'économie.