Le dollar canadien a poursuivi sa dégringolade sur les marchés des devises alors que les principales places boursières ont connu encore une fois une dure journée.

Le dollar canadien a poursuivi sa dégringolade sur les marchés des devises alors que les principales places boursières ont connu encore une fois une dure journée.

À la clôture, le huard a conclu en baisse de 1,08 cent à 78,56 cents US. Il s'agit de son plus bas niveau en quatre ans.

Le dollar canadien perdait également de l'altitude en raison de la force du billet vert, devenu valeur refuge en ces temps de turbulences boursières.

D'autres devises comme l'euro perdaient également de la valeur face au dollar américain. Le yen japonais toutefois était à son plus haut en 13 ans face au billet vert.

Autre cause de la chute de la devise canadienne, la baisse marquée – et constante depuis juillet - des prix du pétrole.

Ceux-ci sont repartis nettement à la baisse vendredi, finissant sous les 65 $, malgré la réduction de la production de pétrole annoncée par les grands exportateurs d'or noir.

Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre a fini à 64,15 $, en baisse de 3,69 $ par rapport à la clôture de mercredi.

Les cours sont tombés en séance à 62,65 dollars, un nouveau plus bas depuis mai 2007.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait pourtant décidé en journée de réduire nettement son offre, de 1,5 million de barils par jour, pour tenter d'enrayer la chute des prix pétroliers en pleine crise financière internationale.

Mais cette décision peinait à convaincre les analystes, alors que le ralentissement de l'économie fait craindre pour la demande de pétrole.

Avec Agence France-Presse