La transaction de Parts Depot sera "officiellement" conclue le 15 septembre. Aussi bien dire qu'Uni-Select (T.UNS) amorcera l'intégration de ces éléments d'actifs dès la semaine prochaine.

La transaction de Parts Depot sera "officiellement" conclue le 15 septembre. Aussi bien dire qu'Uni-Select [[|ticker sym='T.UNS'|]] amorcera l'intégration de ces éléments d'actifs dès la semaine prochaine.

Cette nouvelle acquisition augmentera de 180 millions les revenus du distributeur de pièces automobiles. Elle fera passer ses ventes totales au Canada et aux États-Unis à 1,4 milliard.

Mais en plus, elle ajoutera une cinquième plate-forme américaine.

Pour le moment, Uni-Select est implantée en Nouvelle-Angleterre, dans le Nord-est (New York, Pennsylvanie, etc.), dans le Centre-nord (Minnesota, Illinois, etc.) et dans l'Ouest (Texas, Colorado, etc.)

Le nouvel achat compte neuf entrepôts de distribution et 67 points de vente situées notamment dans les Virginies et les Carolines.

"Comme il s'agit d'une nouvelle région, il y aura un peu moins de travail à faire au plan logistique, soutient Richard Roy, président et chef de la direction. De façon générale, tout devrait être intégré (opérations, marketing, achats, transport, informatique, etc.) d'ici deux ans."

Ces synergies devraient permettre d'améliorer la marge de profit (BAIIA) des nouveaux actifs américains de 1%, souhaite le dirigeant.

C'est faisable, précise-t-il, car il a été possible d'améliorer de plus de 2% la marge de l'américaine Mawdi, achetée il y a quatre ans.

"Je veux que, d'ici deux ans, notre marge (BAIIA) américaine soit supérieure à 8%, ajoute le président. Au Canada, où le modèle d'affaires est un peu différent, notre marge bénéficiaire était à 8,7% au deuxième trimestre."

Aux États-Unis, Uni-Sélect arrive au septième rang, juste derrière CarQuest dont les revenus annuels sont de 2,3 milliards US. Cela dit, elle est encore très loin de Autozone, qui affiche des ventes de 6,2 milliards US.

"Le rang ne compte pas pour nous, dit Richard Roy. L'important c'est d'avoir une présence qui nous donne des économies d'échelle. C'est aussi de créer de la valeur pour nos actionnaires et d'améliorer le service à nos clients."

À RETENIR> Acquisitions à venir: "On va les faire à partir du moment où elles seront profitables. On ne se laissera pas obnubiler par le chiffre d'affaires. Il faut que ça contribue à la création de valeur pour les actionnaires. Et il faut se concentrer sur l'intégration correcte par la suite."

> Bilan: "Quand on aura achevé l'acquisition des actifs de Parts Depot, on aura au-delà de 100 millions pour nos opérations au niveau des marges de crédit autorisées. On est en emprunt au niveau des liquidités mais on a un bilan extrêmement solide. Après la transaction, on aura encore une structure d'équité d'au-delà 325 millions pour environ 200 millions de dettes. C'est un ratio 60-40 avoir/dettes. On aura un ratio d'endettement par rapport à l'EBITDA légèrement supérieur à deux fois. On est dans une structure de bilan très confortable."

> Intégration: "Quand on intégrera les actifs de Parts Depot, ça nous permettra de récupérer un peu d'argent. On génère au-delà de 80 millions d'EBITDA. Avec cette acquisition on va être bien au-delà de 90 millions annuellement. Cela nous permettra de réduire nos emprunts de façon relativement rapide."

> Émission d'actions: "Uni-Select est devenue publique en 1985. Je pense que c'était avec une première émission d'environ 3 millions. La deuxième fois c'était à l'actionnaire de contrôle de Mawdi (1 million d'actions). Notre croissance a toujours été générée à même les cash flows d'opération. C'est excellent pour les actionnaires. On ne les dilue pas."