Le cours du titre de BCE (T.BCE) a repris près de 3% de sa valeur mardi après que la Cour suprême eut accueilli la requête du géant des télécommunications visant à accélérer sa demande d'autorisation d'appel relativement à une démarche de certains de ses détenteurs de débentures.

Le cours du titre de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] a repris près de 3% de sa valeur mardi après que la Cour suprême eut accueilli la requête du géant des télécommunications visant à accélérer sa demande d'autorisation d'appel relativement à une démarche de certains de ses détenteurs de débentures.

À la Bourse de Toronto, le titre de BCE a finalement conclu en hausse de 1,09 $ à 34,85 $.

BCE voudrait faire renverser un jugement de la Cour d'appel du Québec donnant raison aux détenteurs de débentures qui cherchent à bloquer la vente de l'entreprise à un consortium dirigé par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers).

Les détenteurs de débentures mécontents jugent la transaction proposée injuste puisque, selon eux, elle accroîtra la dette de l'entreprise, faisant de leurs obligations un investissement à plus haut risque.

Le plus haut tribunal du pays n'a pas indiqué s'il autorisera ou non l'appel demandé par BCE et la requête visant à accélérer l'audition, mais a suggéré la date du 17 juin pour l'audition de l'appel.

BCE avait déjà indiqué que si la Cour suprême ne se prononce pas rapidement au sujet de cette affaire, la transaction avec Teachers pourrait tomber à l'eau.

Lundi, BCE a souligné que, «compte tenu de la décision de la Cour d'appel du Québec, la conclusion de la transaction sera assujettie à l'obtention de l'autorisation d'appel de la Cour suprême du Canada et à l'annulation par la Cour suprême du jugement de la Cour d'appel du Québec relatif au plan d'arrangement».

Mardi, à 10h20, le cours du titre de BCE s'échangeait contre 34,99 $, en hausse de 3,64%, ou 1,23 $, sur un volume de plus de 4,5 millions d'actions.