Hantée par le papier commercial adossé à des actifs, la Banque Nationale (T.NA) enregistre des profits en baisse de 29% à son deuxième trimestre.

Hantée par le papier commercial adossé à des actifs, la Banque Nationale [[|ticker sym='T.NA'|]] enregistre des profits en baisse de 29% à son deuxième trimestre.

L'institution financière montréalaise dévoile jeudi matin des profits de 165 M$ ou 1 $ par action.

Avant l'impact du PCAA sur son bilan, la banque voyait ses profits reculer de seulement 2% à 229 M$ ou 1,41 $ par action.

Les profits ont été stables au sein des services bancaires et de la gestion de patrimoine, mais ils ont diminué pour le secteur Marchés financiers.

Les revenus du deuxième trimestre ont reculé de 13% à 887 M$.

Les dotations aux pertes sur créances sont en hausse de 10 M$ pour un total de 45 M$, surtout en raison de pertes sur créances plus élevées pour les Services aux entreprises.

«Nos activités bancaires auprès des particuliers et des entreprises poursuivent leur progression, dit le PDG Louis Vachon, comme en témoignent notamment la croissance des prêts aux particuliers ainsi que celle des prêts et des dépôts commerciaux.»

«Le secteur Particuliers et entreprises a maintenu sa rentabilité, ajoute le PDG, et ce malgré l'augmentation attendue des pertes sur créances qui découle du contexte économique moins favorable.»

«L'incertitude qui a prévalu sur les marchés au cours du trimestre a toutefois contrebalancé cette performance et nous incite à faire preuve d'une grande prudence dans la gestion du capital de la Banque, qui affiche toujours une excellente santé financière», conclut M. Vachon.

L'action de la Banque Nationale a terminé la séance de mercredi à 52,40 $ au TSX.