Denis Drolet, président et chef de la direction de Sherwood-Drolet, a affirmé mardi que cinq groupes avaient jusqu'ici montré de l'intérêt pour l'achat du fabricant d'équipement et de bâtons de hockey de Sherbrooke.

Denis Drolet, président et chef de la direction de Sherwood-Drolet, a affirmé mardi que cinq groupes avaient jusqu'ici montré de l'intérêt pour l'achat du fabricant d'équipement et de bâtons de hockey de Sherbrooke.

Lundi, Sherwood-Drolet a annoncé qu'elle connaissait des difficultés liées à son financement et qu'elle se plaçait sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité.

La compagnie est à la recherche d'un acheteur sérieux. Il lui reste trois semaines afin de trouver un acheteur et M.Drolet affirme que la direction acceptera la meilleure offre qui lui sera proposée.

Aucun nom d'acheteur potentiel n'a été avancé mais des multinationales telles Reebok ou Nike n'ont jamais été intéressées par Sherwood-Drolet, semble-t-il.

Sherwood-Drolet se proclame comme étant l'une des dernières compagnies de moyenne taille connue mondialement à être demeurée dans le marché des bâtons de hockey et de l'équipement.

L'envol du dollar canadien, l'introduction des bâtons en composite, l'augmentation des taux d'intérêt, le marché asiatique et le lock out de la Ligue nationale de hockey lors de la saison 2004-2005 représentent tous des éléments qui ont nui à la rentabilité de Sherwood-Drolet au cours des dernières années.

M.Drolet explique que la compagnie n'a pas mis l'accent plus rapidement sur les bâtons en composite parce que contrairement aux grandes compagnies, elle n'avait pas les moyens pour pousser les recherches sur ce type de bâton.

La compagnie, qui emploie 85 personnes dont 44 à l'usine sherbrookoise, poursuit ses opérations normalement.