Voici un portrait robot des victimes de fraude financière.

Voici un portrait robot des victimes de fraude financière.

> Deux Canadiens sur cinq (41%) se sont déjà fait proposer un placement frauduleux.

> Un Canadien sur 20 (4,5%) a déjà été victime de fraude. On estime ainsi que plus d'un million de Canadiens ont été victimes de fraude au moins une fois dans leur vie.

> Près du quart des victimes ont été escroquées plus d'une fois.

> Qui tombe dans le panneau? Les gens qui ne font pas confiance aux professionnels du placement et qui croient qu'il faut contourner les règles pour avancer dans la vie. Ils sont deux à trois fois plus vulnérables que les autres.

> À peine le quart (24%) des victimes ont dénoncé la fraude aux autorités.

> Pourquoi se taisent-elles? Elles jugent la situation trop embarrassante. Elles considèrent que la somme perdue est trop faible, que les procédures sont trop compliquées. Elles estiment qu'elles n'ont pas assez de preuves et que, de toute façon, les fraudeurs sont disparus ou en faillite.

> Les trois quarts (74%) des victimes n'ont rien récupéré des sommes investies.

> Au-delà des conséquences financières, les victimes de fraude vivent des problèmes émotionnels (36%) comme un stress accru, des problèmes de santé mentale (22%) comme la dépression ou le sentiment d'isolement, des problèmes de poids (10%), de l'anxiété et des crises de panique (15%).

> Ceux qui ont perdu plus de 10 000$ subissent toutes ces conséquences dans une proportion deux fois plus élevée.

> Une vaste majorité (70%) des Canadiens pensent que les fraudeurs s'en tirent facilement et qu'ils ne se font imposer que des peines légères.

> Même si les tentatives de fraudes financières sont monnaie courante, peu de Canadiens (17%) les signalent. Pourquoi? Ils pensent que la tentative de fraude est trop évidente ou trop commune, si bien que personne ne se laissera prendre, ou encore que les autorités sont déjà au courant.

> Plus de la moitié des Canadiens (53%) ignorent s'il existe un organisme provincial responsable de la réglementation des placements.

Source: Sondage en ligne mené auprès de 5868 Canadiens par la firme Innovative Research Group pour le compte des Autorités canadiennes en valeurs mobilières