La Cour supérieure du Québec vient d'autoriser un recours collectif contre Bell Canada et Bell Mobilité.

La Cour supérieure du Québec vient d'autoriser un recours collectif contre Bell Canada et Bell Mobilité.

La procédure a été intentée par deux clients mécontents, qui estiment avoir été facturés sans justification pour des frais de retard.

Les plaignants ont payé leurs comptes à temps par le biais d'une institution financière. Un délai s'est toutefois écoulé entre la réception de leurs paiements à la banque et le transfert de ces fonds vers Bell, ce qui leur a occasionné des frais de retard.

Les avocats Benoît Gamache et David Bourgoin, qui défendent les requérants, ont affirmé hier dans un communiqué «qu'une étape importante dans la protection des droits des consommateurs contre les entreprises vient d'être franchie».

Selon les avocats, plusieurs milliers de clients de Bell pourraient être touchés chaque mois par ce problème.

Les sommes visées sont minimes - entre 1$ et 3$ en moyenne -, mais la réclamation totale des participants au recours pourrait tout de même atteindre 2 millions de dollars.

La cause sera entendue au cours des 18 prochains mois. Jacques Bouchard, porte-parole de Bell Canada, a refusé de commenter puisque la cause est devant les tribunaux.

Par ailleurs, le titre de BCE a encore perdu quelques plumes vendredi à la Bourse de Toronto. Il a clôturé à 36,37$, en baisse de 0,16$, ou 0,44%.

Les investisseurs s'inquiètent d'un possible avortement du rachat de BCE par Teachers et ses partenaires, une transaction de 51,7 milliards financée en majeure partie par des emprunts bancaires.

La crise actuelle du crédit aux États-Unis a fait avorter quelques transactions du genre récemment, ce qui a ravivé les craintes et fait s'emballer la machine à rumeurs.