Le ministère japonais des Transports recommandera à Bombardier (T.BBD.B) d'améliorer son contrôle de la qualité.

Le ministère japonais des Transports recommandera à Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] d'améliorer son contrôle de la qualité.

Cette demande survient dans la foulée de l'atterrissage d'urgence d'un turbopropulseur Q400, en mars 2007.

Dans un rapport dévoilé mercredi à Tokyo, la Commission d'enquête sur les accidents ferroviaires et aéronautiques soutient que l'incident est dû au fait que Bombardier a omis de remplacer un boulon et un écrou sur l'appareil peu de temps après sa construction, en juin 2005.

L'erreur a empêché le train d'atterrissage avant de se déployer, de sorte que l'avion d'All Nippon Airways a dû atterrir sur le nez à l'aéroport de Kochi, dans l'ouest du Japon, le 13 mars 2007.

Aucun de 56 passagers et des quatre membres d'équipage présents dans l'appareil n'avait été blessé.

Les enquêteurs japonais ont déploré, dans leur rapport, le manque de collaboration des autorités canadiennes et de Bombardier. Ceux-ci ont refusé de communiquer aux Japonais les détails de la réparation et leur ont bloqué l'accès aux employés qui ont effectué les travaux.

Selon la Commission, Bombardier ne disposait pas d'un manuel pour préciser les procédures de maintenance que les travailleurs doivent respecter.

À Tokyo, mercredi, un représentant de Bombardier, Todd Young, a assuré que l'entreprise montréalaise «regrettait profondément la situation». Bombardier a mis en place de nouvelles mesures de suivi depuis l'accident, a-t-il indiqué.

All Nippon Airways a déjà fait part de son intention d'obtenir une indemnité de la part de Bombardier dans ce dossier.

Peu avant midi, le titre de Bombardier gagnait plus de 5% à la Bourse de Toronto pour s'échanger à 7,76 $.