Une guerre de soumissions se dessine pour l'acquisition du réseau de télévision TQS.

Une guerre de soumissions se dessine pour l'acquisition du réseau de télévision TQS.

Quatre offres formelles ont été déposées lundi pour l'achat du réseau, qui est actuellement sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

Au cours des prochains jours, la haute direction de TQS, ses conseillers juridiques et le syndic RSM Richter prendront connaissance des offres, les analyseront et formuleront une recommandation à l'intention du conseil d'administration de TQS et de ses actionnaires. Cette recommandation leur sera soumise le 4 mars.

L'identité des soumissionnaires n'a toutefois pas été divulguée.

La décision du conseil d'administration et des actionnaires de TQS sera connue le 10 mars, date à laquelle les parties doivent se présenter à nouveau devant le tribunal appelé à entériner cette décision.

Le président du réseau, René Guimond, a affirmé que l'intérêt exprimé par ces quatre offres «confirme que nous aurons un rôle à jour sur les marchés québécois et canadien de la télévision».

Il a rendu hommage à tous ceux, incluant les acheteurs potentiels, les employés et les associés du réseau qui cherchent à trouver une solution durable pour TQS et une proposition satisfaisante pour ses créanciers.

TQS est contrôlé par l'actionnaire majoritaire Cogeco, à 60% et par CTVglobemedia, à 40%.

Des rumeurs voulaient que Rogers Communications achèterait les stations de TQS à Montréal et à Québec, tandis que Radio-Nord ferait l'acquisition des stations de TQS situées dans les autres régions du Québec.

Radio-Nord exploite déjà des stations en Outaouais et en Abitibi-Témiscamingue. Mais ces entreprises s'étaient désistées il y a déjà un certain temps.

Les dernières hypothèses évoquaient Remstar et Evolutra Global. Un porte-parole de Gillett Entertainment a nié que le propriétaire du Canadien de Montréal soit intéressé par le réseau de télévision.

Un plan d'arrangement devrait être déposé en cour avant le 31 mars, et le vote aurait lieu au plus tard le 28 avril.

Parmi la liste des entreprises auxquelles le réseau doit de l'argent figurent plusieurs grandes maisons de production, des firmes américaines du secteur du divertissement, la Banque Nationale du Canada et le ministère du Revenu du Québec.