L'action de la banque Citigroup (C) est repartie en chute libre vendredi à la Bourse de New York, alors que le marché jugeait d'un oeil sévère le choix de l'établissement de maintenir sa stratégie d'indépendance dans des temps très difficiles.

L'action de la banque Citigroup [[|ticker sym='C'|]] est repartie en chute libre vendredi à la Bourse de New York, alors que le marché jugeait d'un oeil sévère le choix de l'établissement de maintenir sa stratégie d'indépendance dans des temps très difficiles.

Le titre a finalement reculé de 17,62% ou 83 cents et pointait 3,88 $ après avoir perdu plus de la moitié de sa valeur sur les deux séances précédentes.

L'action est même descendue en bas de 4 $ durant la séance.

«Les actions touchent des plus bas records», ont relevé les analystes du site d'information financière Briefing.com.

Selon le Wall Street Journal, les dirigeants de la banque ont mis à l'étude divers scénarios du pire, prévoyant la cession de pans entiers de la banque, voire sa vente pure et simple. Le conseil d'administration de Citigroup devait se réunir vendredi pour discuter des options à sa disposition.

Mais alors que ces informations avaient permis au titre de rebondir de 10% à l'ouverture, il est reparti à la baisse alors que «selon (la chaîne) CNBC, le patron de Citi, Vikram Pandit, veut maintenir l'intégrité du groupe», selon Briefing.com.

Pour Frederic Dickson, de DA Davidson, la banque était aussi l'otage de la spirale qui a provoqué l'effondrement de son action.

«Sous cinq dollars par action, les organismes de placement collectif et les investisseurs institutionnels pourraient être contraints de vendre leurs participations: certains d'entre eux n'ont pas le droit de détenir des parts de sociétés dont le cours de l'action est si bas», a-t-il dit.