Le gouvernement du Québec annonce qu'il lance un appel d'offres pour le remplacement des 336 wagons vieillissants du métro de Montréal.

Le gouvernement du Québec annonce qu'il lance un appel d'offres pour le remplacement des 336 wagons vieillissants du métro de Montréal.

Précédemment, Québec voulait négocier exclusivement avec Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] pour lui accorder le contrat d'une valeur de 1 G$.

En janvier, la Cour supérieure du Québec a fait dérailler le plan gouvernemental dans une décision indiquant que la Société de transport de Montréal ne pouvait pas accorder un contrat de gré à gré à Bombardier.

La cour donnait ainsi raison à la société française Alstom, qui demandait un appel d'offres afin de faire concurrence à Bombardier ou du moins de participer aux travaux avec elle.

Le noeud du problème se trouvait dans la capacité d'Alstom de répondre à la commande. La Cour supérieure n'a pas cru l'argument selon lequel Bombardier était le seul fournisseur capable de fabriquer les voitures.

C'est en invoquant la loi québécoise sur les sociétés de transport, qui comporte une clause permettant la négociation sans appel d'offres quand un seul fournisseur peut répondre à la demande, que la décision de Québec a été prise en 2006.

Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a expliqué mercredi que le gouvernement Charest a été guidé dans sa décision par les intérêts du Québec, compte tenu des délais qu'aurait provoqué un appel en cour et des retombées économiques d'un tel contrat gouvernemental.

Le ministre a d'ailleurs indiqué que l'appel d'offres exigera un maximum raisonnable de contenu canadien.

Ironiquement, cette annonce survient une journée après des critiques du président français Nicolas Sarkozy sur la situation de Bombardier. Le chef de l'État français jugeait inacceptable que Bombardier réponde à des appels d'offres en France sans qu'Alstom bénéficie du même traitement au Québec.

Avec Presse Canadienne