Le géant des télécoms BCE (T.BCE) profite largement de la vente de Télésat pour déclarer des profits plus que triplés au quatrième trimestre.

Le géant des télécoms BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] profite largement de la vente de Télésat pour déclarer des profits plus que triplés au quatrième trimestre.

La compagnie montréalaise empoche un gain net de 2,35 G$ ou 2,93 $ par action pour la période de trois mois.

Un gain sur la vente de Télésat, une croissance des profits d'exploitation et une diminution de la charge d'impôt ont plus que contrebalancé la hausse des frais de restructuration.

Au niveau de l'exploitation, le profit était de 72 cents par action.

L'entreprise a vu ses revenus monter de 0,4% à 4,55 G$. Elle dit avoir délaissé les équipements à faible marge et avoir enregistré 195000 activations nettes dans le sans-fil, soit 8% de moins qu'à la même période il y a un an en raison d'un plus haut taux de désabonnement.

Les revenus des services sur fil ont monté de seulement 0,7% alors que la reconquête de clients a permis de minimiser la perte de clients pour les lignes résidentielles.

Ainsi, Bell a perdu 117 000 lignes au quatrième trimestre, contre 149 000 pour la période correspondante un an plus tôt.

«Nous avons enregistré, pour le trimestre et pour l'exercice complet, notre meilleure amélioration depuis 2004 au chapitre de la rentabilité d'exploitation», déclare Michael Sabia, PDG sortant de Bell.

«Notre secteur Services sur fil a connu une importante amélioration, ajoute-t-il, grâce à des gains de productivité dans tous les secteurs et à un changement de trajectoire réussi dans le marché Grandes entreprises.»

«Nous devons maintenant améliorer nos ajouts de services Internet haute vitesse et accélérer le redressement du secteur du sans-fil par une amélioration du taux de désabonnement et de la composition de la clientèle», conclut M. Sabia.

L'action de BCE a clôturé à 34,55 $ mardi au TSX. C'est beaucoup moins que les 42,75 $ mis sur la table dans le cadre de l'offre d'achat d'un groupe mené par la caisse de retraite des enseignants ontariens Teachers.

Des craintes sur le marché du financement ont récemment affecté le titre, car Teachers doit emprunter 40 G$ dans un contexte difficile pour ficeler la transaction.