Wall Street, Bay Street, Sesame Street et bien d'autres ont assurément regardé Eli Manning et les Giants battre les Patriots en fin de soirée dimanche. Mais les marchés boursiers vont avoir besoin de beaucoup plus que cette victoire surprise des Giants pour rassurer les investisseurs.

Wall Street, Bay Street, Sesame Street et bien d'autres ont assurément regardé Eli Manning et les Giants battre les Patriots en fin de soirée dimanche. Mais les marchés boursiers vont avoir besoin de beaucoup plus que cette victoire surprise des Giants pour rassurer les investisseurs.

Au fil des années, quand le Super Bowl a été gagné par une équipe de la conférence nationale (comme les Giants de New York), le S&P 500 a terminé l'année en hausse 8 fois sur 10.

On raconte même que cet indicateur a déjà été enseigné dans les écoles d'administration aux États-Unis.

La théo­rie de l'in­di­ca­teur du Su­per­ Bowl est amusante pour certains, mais le risque d'une récession est toujours bien présent aux États-Unis.

Les investisseurs sérieux vont accorder plus d'attention aux chiffres suivants dévoilés vendredi dernier:

Près de 17 000 emplois ont été perdus en janvier aux États-Unis, alors qu'un rapport publié mercredi par ADP laissait entendre qu'on observerait plutôt un gain de 120 000 emplois.

De plus, la Fed a récemment sabré ses taux et pourrait bien les réduire à nouveaux bientôt, un autre signe que l'économie a besoin d'aide.

Le récent plan d'aide annoncé par George Bush a aussi fait trembler plusieurs observateurs. L'économie va-t-elle si mal?

Mais il y a aussi des signes qui encouragent. L'offre d'achat de 44,6 milliards dévoilée vendredi par Microsoft pour acheter Yahoo! en est un.

Cette offre d'achat est beaucoup plus encourageante que la victoire de 17-14 des Giants dimanche soir.

Mais il y en aura toujours pour croire aux légendes comme celle qui veut que davantage de femmes soient victimes de violence conjugale le dimanche du Super Bowl...