Cheng Jian Wei, parti de Chine pour effectuer une visite de 24 heures à New York, était tout disposé à risquer de rater son autobus vers l'aéroport pour avoir la chance d'acheter un iPod à son fils dans le magasin d'Apple (AAPL) sur Fifth Avenue.

Cheng Jian Wei, parti de Chine pour effectuer une visite de 24 heures à New York, était tout disposé à risquer de rater son autobus vers l'aéroport pour avoir la chance d'acheter un iPod à son fils dans le magasin d'Apple [[|ticker sym='AAPL'|]] sur Fifth Avenue.

Sa détermination contribue à expliquer pourquoi les 178 magasins d'Apple aux États-Unis pourraient faire mieux que les commerces d'autres détaillants au cours de ce qui s'annonce comme étant une saison de magasinage des Fêtes plutôt terne.

C'est que la National Retail Federation prévoit que les détaillants obtiendront une augmentation de leurs revenus de seulement 4% en novembre et décembre, ce qui serait la hausse la plus modeste depuis 2002, la confiance des consommateurs américains s'étant effritée.

En ce qui concerne Apple, les analystes prévoient un bond de 31% des ventes totales au cours du présent trimestre, à 9,31 milliards US, les consommateurs s'arrachant les iPod, les iPhone et les ordinateurs Macintosh.

De plus, Apple facilite le magasinage dans ses établissements en plaçant des concierges à la porte, en faisant appel à des dispositifs portables pour accélérer le traitement des ventes et en mettant en place des étals regroupant ses produits les plus populaires.

«Ils offrent maintenant certains des produits les plus convoités sur le planète», explique Maggie Gilliam, consultante dans le domaine du détail de Gilliam & Co., entreprise de New York.

«L'idée de se procurer l'un de ces produits super sexy dans l'un de ces magasins à la mode exerce un grand attrait», ajoute-t-elle.

Apple a ouvert son premier établissement de détail en mai 2001 pour rehausser la visibilité du Mac, le micro-ordinateur qui génère la moitié de ses ventes.

Il est possible que les 203 magasins que possède Apple dans le monde attirent 39 millions de consommateurs au cours du présent trimestre, estime David Bailey, analyste de Goldman Sachs.

Mais s'il y a un risque, ce serait que les dépenses des consommateurs ralentissent après les résultats vigoureux observés au cours du week-end de Thanksgiving, selon M. Bailey.

Le prix de l'action d'Apple a plus que doublé cette année et il a besoin «d'une dose continuelle de bénéfices», dit-il.

Mardi, le titre d'Apple, de Cupertino, en Californie, gagnait 2,27 $ US, à 174,81 $ US, au Nasdaq, à New York.