L'ancien président de Norbourg, Vincent Lacroix, poursuivi au criminel avec cinq anciens collègues de travail, ne demande pas pour l'instant de l'aide juridique.

L'ancien président de Norbourg, Vincent Lacroix, poursuivi au criminel avec cinq anciens collègues de travail, ne demande pas pour l'instant de l'aide juridique.

Par contre, un co-accusé a commencé à le faire mercredi devant le juge Richard Wagner, de la Cour supérieure. Les autres devraient suivre au cours des prochaines heures et jeudi.

Me Clemente Monterosso a indiqué que son client Vincent Lacroix était pour l'heure soutenu par des membres de sa famille et qu'il n'avait donc aucune demande d'aide financière à formuler pour le moment.

Le premier à réclamer de l'aide juridique pour payer ses avocats et les frais entourant le procès pour fraude, fabrication de faux, notamment, a été l'informaticien Félicien Souka dont le témoignage, mercredi, a occupé une bonne heure.

Il est interdit pour l'heure de divulguer toute information à ce sujet, une ordonnance de non publication ayant été émise.

M. Souka avait été précédé à la barre par l'enquêteur principal de la Gendarmerie royale du Canada dans Norbourg, Yves Roussel, qui a raconté dans les grandes lignes le rôle qu'auraient joué dans cette affaire les Vincent Lacroix, Félicien Souka, Serge Beugré, Jean Cholette, Rémi Deschambault et Jean Renaud.

Il est prévu que le procès s'amorcera à compter de septembre prochain, durera quatre mois et qu'il n'y aura pas d'enquête préliminaire. Tous les accusés sont en liberté, sauf Vincent Lacroix.