Vidéotron et Quebecor Media réclament plus de 23 millions $ à l'ex-président-directeur général de Vidéotron, Claude Chagnon, qu'ils accusent de délit d'initié.

Vidéotron et Quebecor Media réclament plus de 23 millions $ à l'ex-président-directeur général de Vidéotron, Claude Chagnon, qu'ils accusent de délit d'initié.

Selon ce qu'a rapporté TVA, les poursuivants affirment que Claude Chagnon savait, au moment où il a succédé à son père André, à la tête de Vidéotron, en janvier 2000, que Rogers Communications s'apprêtait à faire une offre publique d'achat sur le câblodistributeur.

Le 19 janvier 2000, à titre de nouveau président, M. Chagnon a accepté 1 223 000 options d'achat d'actions, à 26 $ l'unité. Quebecor a ensuite gagné sa bataille sur Rogers et a mis la main sur Vidéotron, à 45 $ par action. Vidéotron a alors dû verser 23,2 millions $ à Claude Chagnon.

Raynold Langlois, l'avocat de M. Chagnon, a affirmé en entrevue à TVA que son client avait toujours agi ouvertement, de bonne foi et à l'intérieur de toutes les règles. Selon lui, il n'a absolument rien à cacher.

Selon les poursuivants, si le conseil d'administration de Vidéotron de l'époque avait été mis au courant de la situation, il n'aurait pas octroyé 1,2 million d'options d'achat à son nouveau président.

Vidéotron et Quebecor Media ont refusé de commenter la poursuite. Le procès civil doit se poursuivre jusqu'en février.