Les stocks de pétrole brut ont augmenté beaucoup plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, tandis que ceux d'essence ont continué de chuter, a annoncé mercredi le département américain à l'Énergie.

Les stocks de pétrole brut ont augmenté beaucoup plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, tandis que ceux d'essence ont continué de chuter, a annoncé mercredi le département américain à l'Énergie.

Les réserves de brut ont bondi de 9,4 millions de barils, à 305,9 millions de barils, lors de la semaine achevée le 15 août. Les analystes interrogés par Dow Jones tablaient sur une progression de seulement 800 000 barils.

Vers 11h, le baril de light sweet crude pour livraison en septembre valait 114,78 $ US, en hausse de 25 cents par rapport à mardi. Il avait ouvert en hausse de 1,31 $ US en attente des stocks.

Inférieurs de 7,1% à leur niveau de l'année dernière, ces stocks sont désormais «au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année», précise le département.

Au contraire, les stocks d'essence ont chuté de 6,2 millions de barils, à 196,6 millions de barils, contre un recul de 2,4 millions seulement attendu par les analystes.

C'est la quatrième semaine de baisse consécutive de ces stocks, qui sont surveillés de près par les investisseurs pendant l'été, période des grands déplacements en voiture.

Ils sont inférieurs de 1,7% à leur niveau de l'année dernière et passent ainsi «sous la limite basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année», indique Washington.

Enfin, les réserves de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont augmenté de 500 000 barils à 132,1 millions de barils, comme anticipé par les analystes.

Elles sont inférieures de 0,1% à leur niveau de l'année dernière, «dans la moitié haute de la fourchette moyenne pour cette période de l'année», selon le département de l'Énergie.

La cadence des raffineries américaines a de nouveau ralenti, fonctionnant à 85,7% de leurs capacité, contre 85,9% la semaine dernière.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 20,2 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, en baisse de 3,0% comparé à un an plus tôt. La consommation d'essence a notamment reculé de 1,6%.