Du marchandage de part et d'autre pourrait retarder jusqu'à la fin de l'année la vente de BCE à un groupe d'investisseurs dirigé par une filiale du Régime de retraite des enseignants de l'Ontario, communément appelé Teachers.

Du marchandage de part et d'autre pourrait retarder jusqu'à la fin de l'année la vente de BCE à un groupe d'investisseurs dirigé par une filiale du Régime de retraite des enseignants de l'Ontario, communément appelé Teachers.

Selon le quotidien torontois The Globe and Mail, les négociations entre le groupe d'acheteurs et le syndicat bancaire devant financer une partie importante de la transaction sont de moins en moins harmonieuse.

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Entre autres, les banques voudraient faire baisser la valeur de la transaction estimée à 52 G$, incluant la dette.

Des sources du journal, proches du dossier, soutiennent que les banques trouvent trop élevé le prix de 42,75 $ (CAN) par action prévu dans l'entente définitive conclue entre les parties il y a un an presque jour pour jour.

Les banques insisteraient plutôt pour que la valeur de la compagnie soit établie sur la même base que sa rivale Telus [[|ticker sym='T.T'|]], ce qui, selon le Globe, ferait passer le montant versé par action dans une fourchette de 35 à 38 $.

Les banques chercheraient par ailleurs à obtenir des clauses de garantie plus strictes, des taux d'intérêt sur leurs prêts qui leur seraient davantage favorables, de même que d'autres concessions.

Les acheteurs considèrent ces demandes comme allant bien au-delà des lettres d'engagement signées par ces prêteurs en juin 2007.

Même si les discussions se poursuivent, plusieurs sources les décrivent comme et soutiennent que les parties demeurent loin l'une de l'autre sur plusieurs questions clés.