L'Autorité des marchés financiers (AMF) demande à la Cour du Québec d'imposer des amendes totalisant 1,2 million de dollars à Benoît Laliberté pour ses agissements à la tête de la société informatique Jitec, en 2000.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) demande à la Cour du Québec d'imposer des amendes totalisant 1,2 million de dollars à Benoît Laliberté pour ses agissements à la tête de la société informatique Jitec, en 2000.

L'AMF a entrepris hier de démontrer que l'homme d'affaires a amplement les moyens de payer ces amendes, malgré ses prétentions contraires.

Devant la juge Céline Lacerte-Lamontagne qui l'a déclaré coupable, en février, d'avoir violé la Loi des valeurs mobilières du Québec à 41 reprises, Benoît Laliberté a soutenu que ses dettes étaient supérieures à ses actifs et que les 26 millions d'actions qu'il détenait dans une société américaine, la United American Corporation, étaient non négociables pour l'instant et qu'elles ne valaient qu'un cent l'unité (soit 260 000$).