Si l'on se fie à une note d'un analyste de la banque d'affaires UBS, Air Canada (T.AC.A) connaîtra encore beaucoup de turbulences.

Si l'on se fie à une note d'un analyste de la banque d'affaires UBS, Air Canada [[|ticker sym='T.AC.A'|]] connaîtra encore beaucoup de turbulences.

Selon la note publiée par l'analyste Fadi Chamoun, les investisseurs ne doivent pas s'attendre à des miracles cette année et même en 2009 avec le titre d'Air Canada.

Pour l'année 2008, l'analyste prévoit une perte de 72 cents par action. M. Chamoun avait prédit auparavant une perte de 20 cents par action pour le transporteur.

En 2009, la situation ne s'améliorera pas pour la première compagnie aérienne canadienne. M. Chamoun anticipe un recul de 87 cents par action alors qu'on croyait que le titre allait s'apprécier de 90 cents.

L'analyste prévoit des «pertes grandissantes» pour Air Canada, résultat «de la hausse des coûts du carburant» et la «demande au ralenti par les gens d'affaires».

UBS conserve tout de même la cote du transporteur à «neutre».

La banque souligne que la santé financière d'Air Canada devrait demeurer bonne.

Toutefois, afin d'améliorer sa profitabilité, la compagnie devra «réduire à nouveau sa capacité» et trouver «d'autres mesures en vue de minimiser ses coûts».

Luttant contre la hausse des prix du carburant, la société Air Canada a annoncé la semaine dernière qu'elle réduira 7% de sa capacité de transport, ce qui pourrait éliminer jusqu'à 2000 emplois.

Pour Air Canada, la montée des prix du carburant fait des trous dans le budget. Chaque hausse de 1 $ US du prix du baril coûte 26 M$ sur les dépenses annuelles du transporteur.

Vers 11h00 à la Bourse de Toronto, les investisseurs semblaient être inquiets de ces sombres perspectives. L'action perdait 2 % à 8,85 $.

Le titre d'Air Canada est en constante régression depuis quelques mois. En novembre dernier, il trônait à 17,47$. Mais depuis, la glissade a été graduelle. En février dernier, le titre pataugeait à 7,60 $.