Les partis d'opposition à Ottawa pressent la ministre du Patrimoine, Josée Verner, d'user de ses pouvoirs afin d'assurer la survie des salles de nouvelles du réseau de télévision TQS, menacées de fermetures d'ici la fin de l'été.

Les partis d'opposition à Ottawa pressent la ministre du Patrimoine, Josée Verner, d'user de ses pouvoirs afin d'assurer la survie des salles de nouvelles du réseau de télévision TQS, menacées de fermetures d'ici la fin de l'été.

Le Bloc québécois, le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral ont tous trois reproché à la ministre d'en faire trop peu.

À leurs yeux, il n'est pas suffisant de «partager la tristesse» des 270 employés qui seront bientôt privés de leur gagne-pain.

Pour le député néo-démocrate d'Outremont, Thomas Mulcair, Mme Verner devrait rendre obligatoire le maintien d'un service d'information - et particulièrement d'information régionale - au sein de réseaux de télévision généralistes.

D'après le libéral Denis Coderre, la ministre pourrait tout simplement donner «des orientations» au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), qui doit étudier le rachat de TQS par la société Remstar à l'occasion d'une audience prévue pour le mois de juin.

Le chef bloquiste, Gilles Duceppe, a déjà indiqué que son parti présenterait un mémoire dans le cadre de cet exercice. Il a invité Mme Verner, qui est ministre responsable de la région de Québec, à en faire autant.

Pendant la période des questions, la ministre a confié qu'elle avait écrit au CRTC pour demander d'être «tenue au courant» du dossier.