Le directeur général d'Airbus, Tom Enders, a estimé jeudi que de nouvelles réductions des coûts étaient nécessaires et n'a pas exclu de nouvelles suppressions d'emplois.

Le directeur général d'Airbus, Tom Enders, a estimé jeudi que de nouvelles réductions des coûts étaient nécessaires et n'a pas exclu de nouvelles suppressions d'emplois.

Les suppressions d'emplois pourraient dépasser celles prévues dans le cadre du programme de restructuration «Power 8» déjà en vigueur.

«Nous réfléchissons à des mesures supplémentaires, pour compenser la dégradation» de la situation de change entre l'euro et le dollar, a déclaré M. Enders.

«La situation actuelle ne me permet pas d'exclure une mesure qui s'avérerait nécessaire à l'amélioration de notre compétitivité.»

Le directeur général d'Airbus avait indiqué un peu plus tôt lors de la conférence de presse annuelle de l'Association allemande de l'industrie aéronautique et aérospatiale que la faiblesse du dollar face à l'euro menaçait l'industrie aéronautique européenne.

«Avec un cours de 1,50 à 1,60 $ US pour un euro, nous restons la tête sous le niveau de l'eau», a-t-il dit.

EADS, maison-mère d'Airbus, a été sévèrement affectée ces derniers trimestres par le fort repli du dollar face à la monnaie unique.

L'entreprise fabrique l'essentiel de ses produits en Europe avec une base de coûts en euros alors qu'il vend ses produits en dollars.