Une autre usine implantée à Magog pourrait fermer ses portes de manière définitive, à brève échéance.

Une autre usine implantée à Magog pourrait fermer ses portes de manière définitive, à brève échéance.

Après Olymel, GDX Automotive et Quebecor World, l'entreprise CSBS disparaîtrait elle aussi du paysage magogois. Les activités chez CSBS ont cessé en décembre dernier.

Il subsistait depuis un espoir de relance mais Jean Gagnon, associé syndic au sein de la firme Raymond Chabot Grant Thornton, précise en entrevue à «La Tribune» qu'à moins d'un miracle, il n'y aura pas de réouverture car l'entreprise l'a informé qu'elle n'avait pas l'intention de présenter de plan en ce sens.

Selon toute vraisemblance, le fabricant de produits de literie procédera à la liquidation de ses actifs ou déclarera faillite d'ici le 18 avril.

CSBS se trouve d'ailleurs sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

La dette accumulée par l'entreprise magogoise s'élève à 22 M$. L'unique créancier garanti est la compagnie Broad Street Agent qui est en droit de réclamer une somme de 20 M$.

Toutefois, puisque Broad Street Agent appartient au même groupe que CSBS, des questions ont été soulevées quant à la légitimité de cette dette de 20 M$.

Durant les dernières années, CSBS a souvent tenté d'obtenir une réduction du salaire de ses employés afin de rentabiliser ses activités, mais les travailleurs n'y ont jamais consenti.