La surqualification, c'est-à-dire le fait d'occuper un emploi inférieur à son niveau de scolarité, s'est répandue au Québec au cours des 10 dernières années.

La surqualification, c'est-à-dire le fait d'occuper un emploi inférieur à son niveau de scolarité, s'est répandue au Québec au cours des 10 dernières années.

C'est ce que constate l'Institut de la statistique du Québec dans une étude qui vient d'être publiée par sa Direction du travail et de la rémunération.

On y apprend qu'en 1997, 559 100 travailleurs québécois étaient surqualifiés pour leur emploi, soit 22,2%, comparativement à 827 400 en 2007 ou 27,2% des travailleurs québécois.

L'auteure de l'étude confirme qu'au cours des 10 dernières années, les cas de surqualification sont devenus plus fréquents, tant chez les hommes que chez les femmes, mais un peu plus chez les femmes.

Les taux de surqualification frôlent même 40% dans certaines industries, comme l'industrie primaire (qui inclut par exemple l'agriculture, la foresterie, la pêche et l'extraction minière).