En raison d'une charge qui ne se reproduit pas et de la réduction des frais de recherche et développement, Bellus Santé (T.BLU) réduit ses pertes de 58% au deuxième trimestre.

En raison d'une charge qui ne se reproduit pas et de la réduction des frais de recherche et développement, Bellus Santé [[|ticker sym='T.BLU'|]] réduit ses pertes de 58% au deuxième trimestre.

La pharmaceutique lavalloise perd donc 12,7 M$ ou 26 cents par action, comparativement à 30,48 M$ US à la même période l'an dernier.

Au deuxième trimestre 2007, la compagnie qui s'appelait alors Neurochem enregistrait une charge inhabituelle de 10,43 M$ US.

Lors de la période cette année, les frais de recherche et développement ont reculé de 52% à 7,12 M$ US.

Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a été nul du côté des ententes de coopération, contre 312 M$ US il y a un an. Les revenus provenant de coûts remboursables se sont élevés à 47 M$ US, contre 443 M$ US à la même période l'an dernier.

Toutefois, l'entreprise estime que l'avenir est prometteur.

«Je suis satisfait de constater les progrès réalisés à la fois dans les programmes nutraceutique et pharmaceutiques», déclare Francesco Bellini, PDG de Bellus Santé.

«Notre filiale nutraceutique, OVOS Santé Naturelle, s'apprête à lancer VIVIMIND au Canada et sur l'Internet au cours du troisième trimestre de 2008. Le lancement sera épaulé par des campagnes de publicité et de relations publiques en synergie l'une avec l'autre.»

Au 30 juin, Bellus détenait une encaisse et des équivalents de 29,1 M$ US, un recul de 50% depuis la fin de décembre 2007.

Besoin de financement

Le communiqué de la compagnie affirme que ses obligations au comptant et le montant des charges prévues pour les 12 derniers mois sont plus importants que les moyens financiers dont elle dispose.

Bellus dit donc chercher du financement afin de poursuivre ses activités mais qu'aucun développement n'est à signaler sur cet aspect.

L'action de Bellus Santé a reculé mardi de 11 cents, soit 6,7% à 1,54 $ à la Bourse de Toronto.