Décidemment, il y a de l'eau dans le gaz pour les ports méthaniers au Québec.

Décidemment, il y a de l'eau dans le gaz pour les ports méthaniers au Québec.

La gazière russe Gazprom a annoncé jeudi qu'elle renonçait à son partenariat avec Petro-Canada [[|ticker sym='T.PCA'|]] pour la construction d'une usine de liquéfaction du gaz naturel dont la production était destinée au futur terminal méthanier de Gros-Cacouna.

C'est ce que rapporte Radio-Canada.

Petro-Canada négociait avec le géant russe depuis quelques années. En 2006, la pétrolière canadienne avait conclu une entente avec Gazprom pour la construction de cette usine sur les rives de la mer de la Baltique, près de Saint-Pétersbourg.

Selon l'entente en vigueur, Gazprom garantissait un approvisionnement annuel de 3,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié au port méthanier de Gros-Cacouna.

Gazprom a indiqué que le partenariat avec Petro-Canada était devenu moins rentable que d'autres projets destinés aux mêmes marchés.

Cette semaine, le gouvernement du Québec a été dans l'embarras à la suite de révélations concernant certains ministères qui ont refusé de rendre publiques les analyses sur l'impact de la construction d'un autre port méthanier, celui de Rabaska.