Malgré les crises du crédit et du papier commercial qui ont marqué l'année 2007, les PDG des six principales banques canadiennes sont parvenus à se partager une rémunération totale de 44 M$.

Malgré les crises du crédit et du papier commercial qui ont marqué l'année 2007, les PDG des six principales banques canadiennes sont parvenus à se partager une rémunération totale de 44 M$.

Cette révélation, qui provient d'une compilation établie jeudi par le Journal de Montréal, encourage le Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires, dirigé par Yves Michaud, à proposer que les dirigeants d'entreprise renoncent à toute forme de prime tant et aussi longtemps que l'action n'aura pas rejoint son niveau du début de 2007.

Dans ce scénario, le dirigeant ne toucherait que son salaire de base et n'aurait pas droit à des primes de rendement, des actions ou des options.

M.Michaud présentera sa nouvelle idée à l'assemblée annuelle de la Banque Nationale, vendredi, à Montréal.

Le Journal de Montréal précise que la palme de la plus forte rémunération en 2007 est revenue à Edmund Clark, de la Banque Toronto-Dominion, qui a touché 13,5 M$, soit 18,6% de plus que l'année précédente.

Le comité des ressources de direction explique que sous la direction de M.Clark, la Banque TD a réalisé de solides résultats en 2007.

La seule autre rémunération en hausse, l'année dernière, a été celle de Richard Waugh, de la Banque Scotia, qui a touché 9,4 M$, en hausse de 5,3%.

À la Banque Royale, Gordon Nixon a subi un recul de 8,4 pour cent de sa rémunération, qui s'est néanmoins chiffrée à 10,9 M$.

Quant aux dirigeants de la Banque de Montréal et de la Banque Nationale, William Downe et Louis Vachon, ils n'ont pas eu droit à leur prime annuelle.