Rio Tinto Alcan a annoncé mercredi qu'elle a décidé de modifier son rôle dans le projet intégré «de la mine au métal» de la Saudi Arabian Mining Company (Ma'aden).

Rio Tinto Alcan a annoncé mercredi qu'elle a décidé de modifier son rôle dans le projet intégré «de la mine au métal» de la Saudi Arabian Mining Company (Ma'aden).

Le projet de 7 G$ US, annoncé par Alcan et Ma'aden en avril 2007, comprend l'intégration verticale d'une mine de bauxite, d'une usine d'alumine, d'une centrale électrique et d'une usine d'électrolyse.

Alcan, qui fait maintenant partie du groupe australo-britannique Rio Tinto, devait, en vertu du plan de départ, acquérir une participation de 49 % dans ce projet, fournir la technologie et supporter la gestion des activités d'exploitation. Ma'aden, de son côté, devait avoir une participation de 51 % dans le projet.

Ce mercredi, Rio Tinto Alcan a annoncé qu'elle modifiait son rôle dans ce projet en revoyant sa participation en tant que partenaire financier, en raison de l'actuelle crise financière et économique mondiale qui modifié ses perspectives pour le développement de projets partout dans le monde.

Rio Tinto Alcan a donc choisi de ne pas s'engager en tant que partenaire financier dans ce projet, mais plutôt de poursuivre une relation de nature «coopérative» avec Ma'aden.

Rio Tinto Alcan dit être en pourparlers avec Ma'aden concernant un éventuel soutien technologique au projet de l'usine d'électrolyse, de même qu'un rôle de conseil et de soutien général. Les deux parties n'ont toutefois pas exclu la possibilité d'une participation dans le futur, de même qu'un appui technique et commercial continu.

Rio Tinto Alcan a indiqué que, de son côté, Ma'aden évalue en ce moment ses options de développement et qu'elle prévoit réaliser des économies en révisant la portée du projet et en effectuant une nouvelle estimation de coûts.

La semaine dernière, le groupe Rio Tinto avait annoncé un vaste plan de redressement de ses activités prévoyant notamment la vente d'actifs, la suppression de 14 000 emplois à travers le monde et le report ou la suspension de projets de développement, dont certains au Canada.