Le nouveau numéro un mondial de la bière Anheuser-Busch Inbev a annoncé lundi la suppression d'environ 1400 postes salariés aux États-Unis, correspondant à 6% de ses effectifs totaux dans ce pays.

Le nouveau numéro un mondial de la bière Anheuser-Busch Inbev a annoncé lundi la suppression d'environ 1400 postes salariés aux États-Unis, correspondant à 6% de ses effectifs totaux dans ce pays.

Cette décision est liée à la fusion récente entre le belgo-brésilien Inbev et son concurrent américain Anheuser-Busch.

Les suppressions d'emplois, dont la plupart auront lieu avant la fin de l'année toucheront pour 75% Saint-Louis (Missouri), où Anheuser-Busch avait son siège.

Le groupe prévoit en outre de ne pas pourvoir 250 postes actuellement vacants aux États-Unis, et de ne pas renouveler 415 postes de vacataires.

Ces mesures s'ajouteront à plus d'un millier de départs dans le cadre d'un programme de pré-retraites qui s'est achevé mi-novembre, et qui faisait partie d'un projet de réduction des coûts d'un milliard de dollars annoncé en juin par Anheuser-Busch.

Ce dernier avait indiqué à l'époque vouloir supprimer 10% à 15% de ses 8600 postes à temps complet avant la fin de l'année.

Inbev avait bouclé le 18 novembre l'achat d'Anheuser-Busch, une opération de 52 G$ qui lui permet de devenir le leader incontesté du marché mondial de la bière, loin devant le britannique SABMiller.

Inbev avait annoncé en juillet tabler sur 1,5 G$ de synergies annuelles, et a réaffirmé lundi que ce niveau serait atteint d'ici 2011.