Cherchant à minimiser l'impact de l'immobilier résidentiel des États-Unis sur ses affaires, la Banque CIBC (T.CM) annonce ce matin qu'elle y réduit son exposition.

Cherchant à minimiser l'impact de l'immobilier résidentiel des États-Unis sur ses affaires, la Banque CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] annonce ce matin qu'elle y réduit son exposition.

La banque torontoise s'entend avec le fonds d'investissement Cerberus Capital Management. Celui-ci investira 1,05 G$ US comptant dans le portefeuille immobilier de la CIBC.

Cerberus fait sa mise en achetant des billets d'amortissement (amortizing senior notes, en anglais) reliées au portefeuille immobilier.

L'institution financière affirme que l'investissement est effectué après un processus «compétitif» d'enchères. D'après ses chiffres, la valeur marchande du portefeuille de référence était de près de 1,08 G$ US au 31 juillet.

La CIBC dit qu'après avoir payé les intérêts et remboursé les billets, elle conservera les flux de trésorerie de son portefeuille.

Ce n'est pas pour rien que la banque fait cette annonce vendredi. Ses pertes liées à la crise du crédit s'élèvent à près de 7,5 G$.

Le ratio de capital de première catégorie de la banque était de 9,8% au 31 juillet. La transaction avec Cerberus devrait avoir un impact positif de 13 points de base sur ce ratio.

Le pire scénario envisagé par la banque pour la valeur des titres hypothécaires et les recouvrements aurait un impact négatif de 0,45% sur le ratio.

«Notre capitalisation est forte et nos gestes pour réduire le risque en crédit structuré lui donnent encore plus de force», affirme Gerry McCaughey, PDG de la banque.

L'action de la CIBC a terminé la séance de jeudi à 57,82 $ sur Bay Street.