Le groupe automobile français Renault va supprimer 2000 emplois dans ses filiales, dans 19 pays européens, en plus des 4000 suppressions de postes annoncées par la maison-mère en France le 9 septembre, a indiqué jeudi le syndicat CGT, à l'issue d'un comité de groupe.

Le groupe automobile français Renault va supprimer 2000 emplois dans ses filiales, dans 19 pays européens, en plus des 4000 suppressions de postes annoncées par la maison-mère en France le 9 septembre, a indiqué jeudi le syndicat CGT, à l'issue d'un comité de groupe.

Le plan touchera «uniquement des effectifs de structure» et non le «personnel affecté à la production», a indiqué pour sa part la direction.

Victime des difficultés du secteur et des déboires commerciaux de son modèle Laguna, Renault avait présenté le 9 septembre un plan de 4000 suppressions d'emplois en France, tout en préparant le terrain à 2000 suppressions d'emplois supplémentaires dans ses filiales en Europe.

Parmi ces 2000 suppressions de postes dans les filiales en Europe, 900 concernent la France.

Le plan aura notamment un impact en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne, en particulier dans le secteur commercial, a précisé la CGT. Mais la direction n'a donné aucun détail par pays, a ajouté le syndicat.

La direction de Renault veut privilégier les départs volontaires de salariés. Au total, cette restructuration porte donc pour l'ensemble du groupe (maison-mère et filiales) sur 6000 suppressions de postes, dont 4900 en France.