Il restait moins de trois minutes au match et les Giants, accusant un retard, se retrouvaient avec le ballon à leur ligne de 16. Contre les Patriots, la cause semblait sans espoir. C'était sans compter sur le quart des Giants, Eli Manning, qui a orchestré la remontée de son équipe en lançant sa deuxième passe de touché du match. Un touché qui permettra au quart-arrière de doubler ses revenus publicitaires.
Il restait moins de trois minutes au match et les Giants, accusant un retard, se retrouvaient avec le ballon à leur ligne de 16. Contre les Patriots, la cause semblait sans espoir. C'était sans compter sur le quart des Giants, Eli Manning, qui a orchestré la remontée de son équipe en lançant sa deuxième passe de touché du match. Un touché qui permettra au quart-arrière de doubler ses revenus publicitaires.
Eli Manning gagne déjà 5 M$ US par année grâce à ses contrats avec Reebok, Citizen Watch, Oreo, Toyota et ESPN Radio.
«Pour lui, une bague du Super Bowl vaut entre 3 et 5 M$ US par année en nouveaux contrats publicitaires», a dit Bob Dorfman, directeur de Baker Street Partners, firme publicitaire de San Francisco, à CNN Money.
Le quart des Giants est bien placé pour savoir combien vaut une victoire au Super Bowl. L'an dernier, son frère Peyton avait mené les Colts d'Indianapolis aux grands honneurs.
Le quart des Colts avait empoché 2 M$ US supplémentaires en contrats publicitaires, lui qui avait déjà 11 M$ US par année en contrats publicitaires avant sa victoire au Super Bowl.
Depuis ses débuts dans la NFL en 2004, Eli Manning n'a pas obtenu autant de succès que son grand frère sur le marché publicitaire.
À sa décharge, Peyton Manning est le joueur de la NFL le plus couru des commanditaires avec des revenus annuels de 13 M$ US.
«Avant sa victoire au Super Bowl, Eli Manning avait un problème: il avait un nom de famille, mais pas de prénom», dit Jean Gosselin, vice-président en marketing sportif à la firme de relations publiques National.
Concept familial
Eli Manning servait parfois même de faire-valoir à son frère Peyton dans des publicités télévisées.
Certains commanditaires poussaient même le concept familial jusqu'à inclure le troisième quart-arrière de la famille Manning -leur père Archie, qui a joué dans la NFL entre 1971 et 1984.
Après sa victoire au Super Bowl, Eli Manning ne sera plus seulement le petit frère de Peyton aux yeux des publicitaires américains.
«La victoire des Giants pourrait devenir très intéressante pour lui financièrement, dit Jean Gosselin. Les gens aiment les underdogs qui finissent par gagner, comme les Giants l'ont fait dimanche. Si j'étais son agent, je ne resterais pas très loin du téléphone au cours des prochains jours.»