La crise financière et la volatilité sur les marchés boursiers ont inquiété des investisseurs à un point tel qu'ils ont revendu à bas prix leur participation à des fonds communs.

La crise financière et la volatilité sur les marchés boursiers ont inquiété des investisseurs à un point tel qu'ils ont revendu à bas prix leur participation à des fonds communs.

Les ventes nettes de fonds communs canadiens affichent un total négatif de 2,4 milliards de dollars pour le mois, ce qui veut dire que des investisseurs ont retiré leurs billes dans une plus grande mesure que ceux qui ont acheté des parts de fonds communs.

Ces données de l'Institut des fonds d'investissement du Canada ne concernent que les fonds à long terme.

La valeur totale des retraits des investisseurs en septembre représente 0,35% de la valeur totale des actifs des fonds à long terme canadiens, soit 622,6 milliards.

C'est beaucoup, mais tout est relatif. En janvier 1995, la valeur des retraits (1,3 milliard) a représenté 1,2% de la valeur totale des actifs.

En janvier dernier, le déficit des ventes nettes était de 4,3 milliards, soit 0,67% de l'actif total.

Selon Rudy Luukko, éditeur en fonds d'investissement chez Morningstar Canada, une minorité d'investisseurs ont décidé de revendre leurs participations dans les fonds, même pour un bas prix. «C'est pourquoi les rendements des investisseurs tendent à être moins élevés que le rendement des fonds eux-mêmes», dit-il.

Une certaine aversion au risque en ces temps troubles pousse les investisseurs à bouger, à tort ou à raison. «Je crois que le mois d'octobre sera encore un mois de retraits à cause de la crise qui continue», dit M. Luukko.

M. Luukko rappelle néanmoins qu'après une période de 10 mois consécutifs de retraits nets, en 2002-2003, «il y a eu un incroyable marché haussier».