Des épargnants ont cherché à savoir mardi auprès de représentants de la Société d'assurance-dépôts du Canada (SADC) si le plafond maximal d'assurance en cas de faillite d'une institution financière canadienne, actuellement de 100 000 $, pourrait être revu à la hausse, à l'instar de ce qui s'est fait aux États-Unis et dans certains pays européens.

Des épargnants ont cherché à savoir mardi auprès de représentants de la Société d'assurance-dépôts du Canada (SADC) si le plafond maximal d'assurance en cas de faillite d'une institution financière canadienne, actuellement de 100 000 $, pourrait être revu à la hausse, à l'instar de ce qui s'est fait aux États-Unis et dans certains pays européens.

Après avoir rappelé que la dernière hausse avait eu lieu en 2005, alors que le maximum couvert est passé de 60 000 $ à 100 000 $, le président et chef de la direction de la SADC, Guy L. Saint-Pierre, a déclaré que la décision d'aller ou non de l'avant relevait du Parlement.

À l'occasion de la troisième assemblée annuelle publique de la SADC, tenue à Montréal, M. Saint-Pierre a signalé aux quelque 200 personnes présentes que la dernière faillite d'une institution financière canadienne remontait à 12 ans.

Du même souffle, il a reconnu que cela ne veut pas dire que les épargnants canadiens sont complètement à l'abri de cette éventualité. De fait, depuis 1967, 43 institutions financières ont fait faillite et la SADC a dû protéger 25 G$ de dépôts.

M. Saint-Pierre a invité les épargnants à s'informer sur les types d'épargnes qui ne sont pas couverts par la SADC, afin de prendre des décisions éclairées.