Le premier assureur-vie américain MetLife a assuré jeudi être «financièrement solide», après les propos d'un sénateur américain, tenus la veille, laissant prévoir la faillite imminente d'un acteur majeur du secteur de l'assurance.

Le premier assureur-vie américain MetLife a assuré jeudi être «financièrement solide», après les propos d'un sénateur américain, tenus la veille, laissant prévoir la faillite imminente d'un acteur majeur du secteur de l'assurance.

Ces propos, qui avaient été suivis d'une chute de l'action de l'assureur de 14% à la Bourse de New York, «ne s'appliquent pas à MetLife», a indiqué le groupe dans un court communiqué.

«MetLife est financièrement solide et dispose de notes élevées de toutes les grandes agences de notation», a souligné le groupe, qui se dit «pleinement capable de remplir toutes ses obligations».

Malgré les assurances de MetLife, le titre a continué à s'effondrer, perdant encore 14,93% en clôture, à 40,96 dollars.

Citant les propos rapportés par l'un de ses collègues, le chef du groupe démocrate au Sénat Harry Reid avait déclaré mercredi devant la chambre haute du Congrès qu'un assureur majeur, «avec un nom que tout le monde connaît», était sur le point de faire faillite aux États-Unis.

M. Reid a dit jeudi «regretter toute confusion causée par ses propos», qui se référaient «au secteur financier en général». Il a reconnu ne pas être «personnellement au courant d'aucune société au bord de la faillite».

MetLife est le numéro un de l'assurance-vie aux États-Unis. Il assure 70 millions de personnes dans le monde, notamment en assurance-vie, automobile ou habitation, et dispose également d'activités de banque de détail.

Il y a deux semaines, la banque centrale américaine avait accordé un prêt-relais de 85 G$ à AIG, l'ancien numéro un mondial de l'assurance, pour lui éviter la faillite.

Le groupe new-yorkais avait en contre-partie accepté que l'État américain monte à 79,9% à son capital.