Les entreprises des technologies de l'information et des communications (TIC) sortent gagnantes du dernier budget Jérôme-Forget. Les crédits d'impôt à l'emploi sont maintenus et même étendus à toutes les entreprises québécoises, qu'elles soient ou non dans un lieu désigné.

Les entreprises des technologies de l'information et des communications (TIC) sortent gagnantes du dernier budget Jérôme-Forget. Les crédits d'impôt à l'emploi sont maintenus et même étendus à toutes les entreprises québécoises, qu'elles soient ou non dans un lieu désigné.

Auparavant, seules les compagnies installées dans les centres d'excellence comme, par exemple, la Cité du multimédia, à Montréal, ou le Centre national des nouvelles technologie à Québec (CNNTQ) avaient droit aux crédits d'impôt. Maintenant, la mesure fiscale s'adresse à tous et est prolongée jusqu'en 2016. En plus de l'abandon des lieux désignés, le minimum admissible passe à 20 000 $. Ce qui contribuera à hausser le plafond salarial des entreprises jusqu'à 66 666 $, et ce malgré la baisse du crédit d'impôt de 40 % à 30 %.

TechnoCompétences, le comité sectoriel de la main-d'oeuvre des TIC, qui avait présenté un mémoire au groupe de travail sur les aides fiscales, estime que par ces mesures le gouvernement montre qu'il a compris que l'industrie des technos avait toujours besoin d'aide. Or, malgré ces bonnes nouvelles, le président du conseil d'administration de Techno-Compétences, Carl-Frédéric de Celles, souhaite l'adoption à moyen terme d'une véritable politique de la nouvelle économie. Selon lui, ce serait une façon d'asseoir l'industrie et de l'outiller pour garantir sa compétitivité. Par ailleurs, Techno-Compétences entend rester à l'affût pour voir qu'est-ce qui sera vraiment admissible pour les entreprises aux articles "activités d'innovation à valeur ajoutée" et "affaires électroniques". Ce sera un dossier à surveiller, déclare M. de Celles.

Actuellement .les entreprises des TIC embauchent 132 000 personnes et les perspectives de croissance de l'emploi prévoient la création de 7000 nouveaux postes par année pour les cinq prochaines années.