Pour des raisons d'indépendance et d'autonomie, les nouveaux conjoints préfèrent se séparer les dépenses communes à parts égales. Et en effet, au début de leur vie commune, les jeunes couples ont des revenus sensiblement semblables, de telle sorte que ce mode de gestion est équitable. «Chacun garde une certaine autonomie et peut dépenser son argent comme il veut, sans avoir de compte à rendre à personne, constate Hélène Belleau. Ça répond beaucoup aux jeunes couples actuels.»

Pour des raisons d'indépendance et d'autonomie, les nouveaux conjoints préfèrent se séparer les dépenses communes à parts égales. Et en effet, au début de leur vie commune, les jeunes couples ont des revenus sensiblement semblables, de telle sorte que ce mode de gestion est équitable. «Chacun garde une certaine autonomie et peut dépenser son argent comme il veut, sans avoir de compte à rendre à personne, constate Hélène Belleau. Ça répond beaucoup aux jeunes couples actuels.»

Le mode de gestion initial est souvent laissé en place quand arrive le premier enfant. Or, celui-ci influencera à la hausse les dépenses à partager en commun, et à la baisse le revenu de la mère. C'est alors l'occasion de passer au partage des dépenses au prorata des revenus.

Certains couples, lors de l'arrivée d'un premier enfant ou au moment d'acheter une maison, opteront plutôt pour une mise en commun des revenus.

Nuance importante: ce sont les femmes qui tendent davantage à cette solution - notamment si leurs revenus sont plus élevés que ceux de leur conjoint. Hélène Belleau résume la différence de perspective: les femmes cherchent l'égalité, et les hommes, l'équité. Équité dans le sens de contribuer en fonction de son revenu - lequel est le plus souvent plus élevé pour monsieur.

Les relations personnelles et financières évoluent avec le temps. Les couples plus âgés optent fréquemment pour la forme plus traditionnelle de la mise en commun des revenus. «Il y a une différence entre habiter ensemble depuis 18 mois et depuis 18 ans, observe la planificatrice financière Lison Chèvrefils. Quand on sait qu'on va vieillir ensemble, il est facile de mettre des sous dans le REER de l'autre. On est rendus à une autre étape, celle de la planification de la retraite et du fractionnement du revenu.»

À l'inverse, d'autres vivront en colocataires jusqu'au bout. «Je connais un couple avec enfants, qui vit ensemble depuis 35 ans, où la femme prête encore de l'argent à son mari, qui doit lui rendre jusqu'au dernier sou.»

Question de conventions librement consenties par les deux parties.