Le constructeur automobile américain General Motors (GM) a annoncé jeudi qu'il allait devoir recourir à des licenciements, sans en chiffrer l'ampleur.

Le constructeur automobile américain General Motors [[|ticker sym='GM'|]] a annoncé jeudi qu'il allait devoir recourir à des licenciements, sans en chiffrer l'ampleur.

L'entreprise fait face à ses difficultés financières, car son programme de départs volontaires ne suffit plus.

Citant un marché automobile «dégradé» et «des perspectives très préoccupantes» pour l'économie mondiale, la direction de GM «est en train de prendre des mesures au niveau mondial pour répondre à notre besoin croissant de conserver nos liquidités», peut-on lire dans une lettre de la direction aux salariés, publiée sur le site du quotidien Wall Street Journal.

Alors que l'actuel guichet départs a reçu plus de candidatures qu'escompté aux États-Unis, le constructeur de Detroit a «besoin de réduire sa main d'oeuvre bien plus que prévu», ajoutent les signataires de ce courrier, le PDG Rick Wagoner et le directeur financier Fritz Henderson.

«Dans cette perspective, nous pensons procéder à des licenciements secs, à partir de la fin de 2008 et du début de 2009», a indiqué la direction, qui entend également «apporter des changements supplémentaires» aux prestations salariales de ses employés, notamment en suspendant le plan d'épargne salariale.

«Nous regrettons de devoir prendre ces décisions, mais elles sont nécessaires au vu de l'environnement de marché», se sont défendus le PDG et le directeur financier.

Les représentants de GM n'étaient pas joignables pour commenter ces annonces, qui surviennent à un moment où la communauté financière se montre de plus en plus inquiète des marges de manoeuvre financières du premier constructeur automobile américain.

Au début d'octobre, l'agence de notation Standard and Poor's a diagnostiqué que GM pourrait avoir un sérieux problème de trésorerie dès l'an prochain.

General Motors a accumulé plus de 66 G$ US de pertes depuis 2005.