Dans le document présenté aux participants à la Journée de planification stratégique que tenait l'Office de tourisme de Nicolet-Yamaska (OTNY) à La Visitation, les deux représentants de la firme, Marlène Fortin, directrice générale, et Luc Caron, conseiller, décrivent de la façon suivante le concept de ferme-auberge qu'ils proposent afin d'améliorer l'actuelle offre d'hébergement décrite comme étant limitée en classification (2 ou 3 étoiles) et en quantité (seulement 82 unités constituées de gîtes et motels) sur le territoire de la MRC.

Dans le document présenté aux participants à la Journée de planification stratégique que tenait l'Office de tourisme de Nicolet-Yamaska (OTNY) à La Visitation, les deux représentants de la firme, Marlène Fortin, directrice générale, et Luc Caron, conseiller, décrivent de la façon suivante le concept de ferme-auberge qu'ils proposent afin d'améliorer l'actuelle offre d'hébergement décrite comme étant limitée en classification (2 ou 3 étoiles) et en quantité (seulement 82 unités constituées de gîtes et motels) sur le territoire de la MRC.

«L'auberge est un carrefour d'expériences touristiques, issues d'un heureux mélange entre l'agriculture et la nature. Avec ses facilités, ses installations et son vaste terrain, elle vous permet de goûter aux diverses facettes de la vie à la ferme. À chaque saison, différents thèmes sont animés et interprétés, en collaboration avec le milieu.»

L'étude de marché et de faisabilité réalisée par Desjardins Marketing parle d'un «endroit prisé des amateurs de plein air et de gastronomie».

La ferme-auberge pourrait aussi se prêter à des séjours de formation, grâce «à l'environnement de la Réserve de la biosphère, enrobé de l'ambiance agricole et conviviale de l'auberge».

Le concept d'hébergement établi par la firme comprend un plan d'aménagement représentant des coûts d'investissement de 11,5 millions $.

La superficie totale suggérée pour l'implantation du concept est de 324 000 mètres carrés.

On retrouve dans ce plan une auberge agricole de 40 chambres (dont quatre suites) avec cuisine, bar et salle à manger. L'auberge représente à elle seule des coûts de 4,3 millions $.

L'ensemble comprendrait aussi des villas (avec véranda) et des pavillons pour un total de près d'une soixantaine d'unités d'hébergement avec l'auberge.

S'ajouteraient à cela des aires de stationnement, une grange, un étable, de l'aménagement paysager, des zones boisées et une zone d'activités spécialisées, en plus des terres en culture ou en pâturage.

Il s'agirait à la fois d'un lieu d'hébergement et d'un lieu d'expérience gastronomique, mais aussi d'un endroit animé, d'apprentissage et de séjour en famille, en même temps que d'un pôle de développement touristique et communautaire.

En se basant sur un taux d'occupation de 50 %, Desjardins Marketing estime que l'hébergement générerait des revenus de 1,1 million $ par année et la restauration, environ 400 000 $ pour un chiffre d'affaires global de 1,7 million $.

Il y est question de la création d'une quinzaine d'emplois directs, soit 10 à l'hébergement, trois à la restauration, un à l'animation et un à la production agricole.

Selon l'étude, les zones d'activités spécialisées pourraient être développées et exploitées par un organisme à but non lucratif (OBNL), indépendant de l'auberge. Selon Mme Fortin, le tout pourrait être réalisé par phases.

«Un projet à faire rêver», a commenté un intervenant touristique.

«Oui, mais ce ne doit pas être le projet d'un seul promoteur. C'est le projet d'un milieu, d'une région. C'est une condition du succès. Ça prend aussi une volonté, un plan d'affaires. Il faut trouver le bon endroit qui va se prêter à la réalisation d'un tel projet, de préférence à proximité de la Ville de Nicolet. Et il faudra aussi faire un bonne mise en marché», a conclu la directrice générale de Desjardins Marketing.