Les 252 grévistes et lock-outés du Journal de Québec ont connu une journée mi-figue, mi-raisin.

Les 252 grévistes et lock-outés du Journal de Québec ont connu une journée mi-figue, mi-raisin.

Tout d'abord, mardi matin, ils ont reçu une ovation et l'appui au Congrès de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ).

Les 1500 délégués ont voté une résolution d'appui unanime.

Michel Poirier, directeur québécois du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) auquel sont affiliés les syndiqués en conflit, a salué leur moyen de pression original, la création d'un quotidien gratuit, nommé MédiaMatinQuébec.

M. Poirier a également dénoncé les moyens mis en oeuvre par Quebecor «pour casser le syndicat».

Le président de la FTQ, Henri Massé, a pour sa part insisté sur l'appui, notamment sur le plan financier, de tous les syndicats de la FTQ.

«Cette lutte risque d'être longue et nous devons montrer à Quebecor que ces gens auront les ressources pour y faire face. Les syndiqués du Journal de Québec se battent contre la convergence, pour une information décente dans les régions, autant pour Sherbrooke, que Trois-Rivières, Gaspé ou Baie-Comeau», a fait valoir le président de la FTQ.

En après-midi, à l'Assemblée nationale à Québec, le ministre du Travail, David Whissell, a indiqué qu'il n'avait pas l'intention d'intervenir dans le conflit de travail, rapporte la Presse Canadienne.

Ce conflit perdure depuis sept mois.

Les 252 employés ont reçu l'appui cette semaine du député adéquiste Sylvain Légaré.

Celui-ci a exigé une action immédiate de la part du gouvernement afin de ramener les parties à la table des discussions.