Le gouvernement fédéral devrait adopter des mesures fiscales temporaires d'encouragement représentant jusqu'à un pour cent du produit intérieur brut, soit de 10 à 13 G$, au cours de 2009, afin de stimuler l'économie, recommande le Conference Board du Canada.

Le gouvernement fédéral devrait adopter des mesures fiscales temporaires d'encouragement représentant jusqu'à un pour cent du produit intérieur brut, soit de 10 à 13 G$, au cours de 2009, afin de stimuler l'économie, recommande le Conference Board du Canada.

Dans un document publié mardi, l'organisme de recherche explique que la politique monétaire est le premier moyen utilisé pour stimuler l'économie, mais qu'il est possible qu'elle ait atteint ses limites.

Glen Hodgson, vice-président principal et économiste en chef du Conference Board, soutient que les gouvernements ne peuvent se permettre d'attendre 18 mois pour voir les diminutions de taux d'intérêt produire leurs effets.

Selon lui, des mesures fiscales complémentaires doivent être adoptées maintenant pour venir à la rescousse de la politique monétaire en cours.

Le Conference Board recommande donc au gouvernement fédéral d'injecter dans l'économie en 2009 des mesures fiscales d'encouragement de 10 à 13 G$, accompagnées d'un plan bien préparé pour un retour à l'équilibre fiscal aussitôt que l'économie se redressera.

Des mesures de cette ampleur entraînerait un déficit total de 20 G$ ou plus au cours de l'exercice 2009-2010, a calculé le Conference Board, ajoutant qu'il s'agit du prix à payer pour accélérer la reprise économique et le retour de la confiance des consommateurs et des investisseurs.