Un rapport constitué d'informations recueillies auprès d'employés-cadres et de membres de la direction d'une raffinerie de Pétro-Canada (T.PCA) en lock-out, dans l'est de Montréal, démontre que le conflit ne cause pas de risques supplémentaires pour la sécurité, a déclaré mercredi le ministre du Travail, David Whissell.

Un rapport constitué d'informations recueillies auprès d'employés-cadres et de membres de la direction d'une raffinerie de Pétro-Canada [[|ticker sym='T.PCA'|]] en lock-out, dans l'est de Montréal, démontre que le conflit ne cause pas de risques supplémentaires pour la sécurité, a déclaré mercredi le ministre du Travail, David Whissell.

Citant les conclusions d'un rapport de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST), M. Whissell a indiqué que les personnes présentes sur les lieux suivent les procédures normales de travail et qu'aucun risque supplémentaire n'est présent depuis le début du lock-out, en novembre dernier.

Une porte-parole de la CSST, Alexandra Reny, a affirmé que le mandat d'inspection, qui faisait suite à une demande de M. Whissell, visait à déterminer si les employés-cadres, qui effectuent des quarts de travail de 12 heures par jours, en moyenne six jours par semaine, disposaient de conditions de travail garantissant la sécurité.

Par ailleurs, la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, s'est elle aussi faite rassurante dans ce dossier, assurant que trois inspections de son ministère avaient été effectuées depuis le début du lock-out des 260 syndiqués.

Elle a cependant annoncé mercredi qu'une enquête de son ministère est en cours au sujet d'un déversement survenu à la raffinerie en décembre dernier.