Une contraction dans le secteur des services a peut-être donné la confirmation que tout le monde attendait sur une récession aux États-Unis, ce qui fait chuter la Bourse américaine mardi.

Une contraction dans le secteur des services a peut-être donné la confirmation que tout le monde attendait sur une récession aux États-Unis, ce qui fait chuter la Bourse américaine mardi.

Le Dow Jones a lâché 2,93% et le Nasdaq a abandonné 3,08%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 370,03 points à 12 265,13 points et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 73,28 points à 2309,57 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a lui glissé de 3,20% (- 44,18 points) à 1.336,64 points.

Il s'agit du plus fort recul du Dow Jones et du SP 500 depuis le 27 février 2007 et du Nasdaq depuis le 4 janvier.

À la Bourse de Toronto, l'indice S&P/TSX a perdu 326,21 points, à 12 931,95, dans un volume de 341,1 millions d'actions transigées.

Le dollar canadien a également été attiré par le bas. Il a clôturé à 99,29 cents US, en baisse de 1,38 cent

Ce qui a dérangé le marché, c'est que l'industrie des services nage en eaux troubles.

L'Institute for Supply Management a publié mardi des données selon lesquelles l'index d'activité pour le secteur non-manufacturier se situait à 44,6 en janvier contre des prévisions pour 53.

Le chiffre de 50 signifie qu'il y a eu une croissance et le recul de janvier était le premier en cinq ans.

Pour l'activité dans le seul monde des affaires, l'index était de 41,9 en janvier, contre 54,4 en décembre.

Cet indicateur fait suite aux chiffres publiés le 30 janvier par le département du Commerce.

Celui-ci soulignait une croissance économique à un rythme annuel de seulement 0,6% au quatrième trimestre, un autre signe de ralentissement sérieux ou de récession qui se profile.

Les nouvelles de mardi ont affecté plusieurs titres à grande capitalisation, en particulier chez les banques. Avec un fort volume, Citigroup [[|ticker sym='C'|]] a cédé 7,43% à 27,05 $ US et Bank of America [[|ticker sym='BAC'|]] a maigri de 3,77% à 42,37 $ US.

Le conglomérat format géant General Electric [[|ticker sym='GE'|]] ne pouvait échapper au mouvement, reculant de 3,28% à 34,21 $ US.

Les technos étaient aussi touchés. Le fabricant de microprocesseurs AMD [[|ticker sym='AMD'|]] se faisait raser de 8,96% à 7,21 $ US tandis que Research in Motion [[|ticker sym='RIM'|]] abandonnait 4,28% à 88,92 $ US.