Les avocats de Conrad Black affirment qu'il devrait recevoir une peine d'environ 29 mois à la suite de sa condamnation pour fraude et entrave à la justice aux États-Unis.

Les avocats de Conrad Black affirment qu'il devrait recevoir une peine d'environ 29 mois à la suite de sa condamnation pour fraude et entrave à la justice aux États-Unis.

Il s'agit d'une sentence largement inférieure à celle évoquée dans le rapport présentenciel.

Les défenseurs de Black estiment que la peine de l'ancien magnat de la presse devrait être similaire à celle imposée à son ancien partenaire d'affaires, David Radler.

Radler a obtenu la promesse d'une peine d'une durée de 29 mois pour avoir collaboré avec les procureurs et avoir agi à titre de témoin vedette lors du procès de Black.

De son côté, l'avocat new-yorkais chargé de l'appel fait par Black, Andrew Frey, a affirmé mercredi que son client devrait passer moins de cinq ans en prison si le juge observe les recommandations contenues dans le rapport rédigé à la demande du tribunal et s'il ignore la demande de la poursuite, qualifiée par l'avocat de «folle requête pour une peine énorme».

M. Frey s'est dit encouragé par le fait que le rapport présentenciel n'appuyait pas «la folle requête des procureurs du gouvernement pour une peine énorme».

Les procureurs ont demandé à ce que Black soit contraint de purger une peine d'une durée de 24 à 30 ans.

Par ailleurs, Ravelston, société de portefeuille canadienne insolvable au coeur de l'ancien empire de presse de Black, Hollinger International, a été condamnée à payer une amende de 7 M$ US et à restituer une somme de 6 M$ US, mercredi, à Chicago, pour le rôle qu'elle a joué dans le cadre d'une importante affaire de fraudes d'actionnaires.

L'entreprise torontoise, qui a plaidé coupable en mars à un chef d'accusation de fraude, a indiqué avoir tellement de dettes et si peu d'argent qu'il était à douter qu'elle puisse payer l'amende et le montant à rembourser.