Les autorités réglementaires européennes et australiennes ont donné leur aval mercredi à l'acquisition proposée de la canadienne Alcan (T.AL) par le groupe britanno-australien Rio Tinto, un géant du secteur minier mondial.

Les autorités réglementaires européennes et australiennes ont donné leur aval mercredi à l'acquisition proposée de la canadienne Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] par le groupe britanno-australien Rio Tinto, un géant du secteur minier mondial.

La Commission européenne a autorisé la transaction en vertu de son règlement sur les concentrations, jugeant, après examen, «que l'opération envisagée n'entraverait pas de façon significative l'exercice d'une concurrence effective dans l'Espace économique européen (EEE) ou dans une partie substantielle de celui-ci».

De son côté, l'organe australien responsable de la surveillance de la concurrence, l'Australian Competition and Consumer Commission, a annoncé qu'il n'interviendrait pas relativement à l'acquisition proposée.

Les autorités réglementaires américaines ont déjà donné leur aval à la fusion des deux entreprises, de même que le Bureau de la concurrence du Canada. Les approbations de la France et d'Industrie Canada sont encore attendues.

La semaine dernière, les actionnaires de Rio Tinto ont voté en faveur du projet.

La fusion de Rio Tinto et d'Alcan, une transaction évaluée à 38,1 G$ US, donnera naissance au plus important producteur d'aluminium et de bauxite dans le monde.

L'offre de Rio Tinto aux actionnaires d'Alcan vient à échéance à 18h le 23 octobre prochain, à moins qu'elle ne soit prolongée.

Le titre d'Alcan a pris 23 cents, mercredi à Toronto, pour clôturer à 100,20 $.